La saison 2024 d’arrachage manuel de la jussie est lancée
La Jussie, qu’est-ce-que c’est ?
La Jussie est une plante aquatique exotique envahissante qui prolifère depuis de nombreuses années sur le territoire et qui représente une menace pour les écosystèmes et les usagers du marais. Depuis le début des années 2000, un arrachage manuel de cette plante est effectué par des agents saisonniers sur les marais de Brière et du Brivet.
L’arrachage manuel a commencé depuis début juin 2024.
Le Syndicat du Bassin Versant du Brivet (SBVB) a recruté 4 agents saisonniers pour une période de deux mois : juin et juillet. En raison d’une baisse des subventions, le SBVB a dû diminué le nombre d’agents saisonniers pour la saison 2024.
Ces travaux d’arrachage de la jussie vont se concentrer sur quelques secteurs du bassin versant, parmi lesquels : le Brivet, le marais du Haut-Brivet, une partie des îles de Saint-Joachim, certains secteurs du marais indivis (ports, grands canaux…).
Le programme d’intervention a été défini en partenariat avec le Parc naturel régional de Brière et la Commission Syndicale de Grande Brière Mottière.
La Jussie arrachée est ensuite déposée sur différents sites de stockage temporaire avant d’être évacuée après la saison vers une plate-forme de compostage.
Différentes actions pour retrouver un fonctionnement plus naturel
Les syndicats de bassin versant du Brivet et de l’Isac mènent une gestion concertée de l’eau et des milieux aquatiques à l’échelle de leur bassin versant. Ils mènent d’importants travaux de restauration des cours d’eau pour leur permettre de retrouver un fonctionnement plus naturel. Ils sont réalisés en concertation avec les usagers des terrains et l’accord des propriétaires. Voici quelques exemples :
Diversification du lit du cours d’eau pour favoriser des habitats variés pour la faune aquatique et des faciès d’écoulement
Travaux dits de « recharge » pour reconnecter le cours d’eau aux zones humides latérales :
,
Travaux de rétablissement de la continuité écologique, via des installations permettant de réduire l’impact des aménagements sur la circulation de la faune aquatique (rampes d’enrochement, etc).
Lutte contre les espèces invasives (ragondins, jussie)
Mais aussi l’amélioration de la qualité de l’eau en lien étroit avec les collectivités, les agriculteurs et habitants.
Financement des actions